Je ne vais pas tourner autour du pot : voir le logo CD Projekt RED s’afficher sur ma Switch 2 a été un choc. Après les nombreuses mises à jour sur PC et consoles next-gen, ce portage me paraissait risqué. Pourtant, après vingt heures à arpenter Night City, le résultat est plus nuancé qu’un simple gadget marketing.
Les précédents ports d’open-worlds massifs sur Switch (The Witcher 3, DOOM) laissaient souvent à désirer : GPU/CPU limités, textures dégradées et temps de chargement rallongés. Avec la Switch 2, j’espérais une architecture plus musclée, mais Night City reste un casse-tête pour un hardware portable.
En mode nomade, la console maintient un framerate constant autour de 30 FPS, sans recours au cloud. Cette cadence garantit une jouabilité fluide, même si le rendu graphique affiche moins de détails : textures lissées, distance d’affichage réduite et aliasing parfois visible. Branchée en dock, j’ai constaté quelques micro-saccades, mais rien de rédhibitoire.
En portable ou avec le Pro Controller, les commandes restent réactives. Les menus conservent leur agencement d’origine et la vibration HD, bien que simplifiée, renforce les sensations lors des gunfights ou des hackings. Passer du dock au mode nomade ne coupe pas la session, parfait pour fractionner le jeu.
Le DLC « Phantom Liberty » est préinstallé. Les opérations d’infiltration dans Dogtown se lancent sans connexion cloud ; certes, les effets de lumière sont simplifiés et le ray tracing (traçage de rayons) est absent, mais sur un écran de 7 pouces, la différence reste modérée.
La densité urbaine souffre : la population de PNJ est réduite et certains personnages répètent des animations basiques. Les textures peuvent pop-in (apparition tardive), et l’aliasing reste présent sur certaines arêtes. Côté son, la spatialisation au casque filaire fonctionne, sans toutefois égaler une installation home cinéma.
Ce portage s’adresse avant tout au joueur nomade ou au fan de RPG urbain sans PC de dernière génération. Si vous souhaitez poursuivre votre partie dans le train ou en déplacement, vous y trouverez votre compte. Les puristes graphiques, en revanche, préféreront les versions PC/PS5/Xbox Series.
Après plus de vingt heures, aucun crash ni corruption de sauvegarde. J’ai croisé quelques PNJ flottants et des affiches qui clignotent, mais rien qui interrompe une mission. La stabilité reste le point fort de ce portage.
Note : 8/10 pour cet équilibre réussi entre contraintes matérielles et plaisir de jeu. Si vous rêvez de plonger dans Night City hors de chez vous, ce portage sur Switch 2 tient la route.
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